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Par féedestenebres le 2 Novembre 2005 à 20:01
Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.
La mélancolie
Berce de doux chants
Mon coeur qui s'oublie
Aux soleil couchants.
Et d'étranges rêves,
Comme des soleils
Couchants sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêve,
Défilent, pareils
À de grands soleils
Couchants sur les grèves.verlaine
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Par féedestenebres le 22 Octobre 2005 à 09:42
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville,
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur?
O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits!
Pour un coeur qui s'ennuie
O le chant de la pluie!
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi! Nulle trahison?
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi,
Sans amour et sans haine,
Mon coeur a tant de peine!
3 commentaires -
Par féedestenebres le 18 Octobre 2005 à 19:16
La terre était informe et vide. Les ténèbres recouvraient de particules noires tout ce qui n'était pas parti en fumée. Une ombre de suie semblait flotter au-dessus des cendres, ramassant de-ci de-là quelques joyaux et gemmes ternis, infimes trésors calcinés.
« ... Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà...»
Un tourbillon de vent souleva cendres, poussières et scories emportant avec lui l'ombre mouvante.
Il y eut un soir.
Il y eut un matin.
Et ce fut un nouveau jour.
« Sagesse » de Paul Verlaine
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