La sombre nuit tombe si lourde sur moi
M'enveloppant dans un manteau de froid,
Elle possède mon frêle corps tremblant
La paix laisse place à un gémissement,
Mes peurs nocturnes refont surface
L'effroie qui me prend jamais se lasse.

Le tourbillon de haine m'engoufre
Ecrasée au fond d'un macabre goufre
Tombée dans un spirale infernale
Sans pouvoir remonter...j'ai mal

Imaginez un coeur à vif ouvert
Imaginez-le rongé par les vers
Vous m'aurez imaginé sur Terre

Ce n'est plus la vraie moi dans ce sombre corps
Des mauvais esprits m'ont-ils jeté un sort ?
Je ne comprends pas je ne me reconnais plus
Il ne me reste qu'un souvenir de joie de vivre confus
Ma tête s'obstine a refuser un lointains bonheur
Mais où te caches-tu ma bonne humeur ?
Je m'étouffe, je m'étrangle de tant de peine
Reste t-il en moi qu'une violente haine ?
Mais je ne veux pas, je ne peux pas l'admettre
Que de moi-même je ne suis plus le maître
Ce sont le néant et les ténèbres qui me controles
Est-ce-que la lumière joue encore un rôle ?
Les fées m'ont-elles réellement oubliées
Veulent-elles que de la froide nuit je reste enfermée

Nous ne sommes que des pions manipulé sur un échiquier géant

On peut nous déplacer, on nous fait jouer, on m'a mis en echec et mat...