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ELeVaTi¤N
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !Baudelaire
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Commentaires
2La féee noireMardi 13 Décembre 2005 à 21:15merci!!
Sa fai tjrs cho o coeur un peu de visite repass kan tu veu é sur ce jvé visité ton blog a toi^^tiens, tiens
cela me dit quelque chose, pas toi ? voir ton blog dans les commentaires de : ALCHIMIE DE LA DOULEUR bien le bizou du sud.4La fee noireMercredi 14 Décembre 2005 à 16:26a ouai!
lol tu te rapelai de ce comm ke tu mavé mi?ta plus de mémoir ke moi^^ aparamen se text de plai bcp :) et a moi ossi!1 petit coucou en passant
"Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore Tu répands des parfums comme un soir orageux Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore Qui font le héros lâche et l'enfant courageux." Baudelaire, Les Fleurs du Mal
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beaucoup ton blog, j te souhaite bonne continuation, j repasserai! :)